Comme les autorités de l’époque négligeaient les veuves et les orphelins, l’Église avait assumé cette responsabilité. Hélas, préjugés oblige, les veuves et orphelins juifs sont vite mieux traités que les païens. Les responsables chrétiens auraient pu dire : « On est appelé à nourrir les âmes, pas les estomacs. On s’occupe de péché et de salut, pas de sandales et de soupe. » Pas du tout. D’abord, ils ont organisé une réunion pour résoudre le problème (voir Ac 6.2). Ils ont fait savoir à tous les membres que leur communauté prenait la pauvreté au sérieux et qu’ils étaient tous responsables de leurs actions devant Dieu. L’Écriture ne cautionne pas le communisme imposé, mais elle enseigne clairement le volontariat guidé par l’Esprit. Ensuite, ils ont confié le problème à leurs meilleurs éléments. Ils ont choisi sept hommes respectables, pleins du Saint-Esprit et de sagesse, et leur ont confié cette tâche (voir Ac 6.3). Au lieu de n’enseigner que la médecine, le droit ou la politique, apprenons à nos enfants que le soin aux nécessiteux est l’un des plus grands appels de Dieu. Un milliard de gens s’endorment chaque soir le ventre vide. Plus de trente mille enfants meurent chaque jour de malnutrition et de maladies évitables. Personne ne peut tout faire, mais Dieu a appelé chacun d’entre nous à agir ! Jacques affirme : « La religion pure et sans tache, devant Dieu le Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se garder des souillures du monde » (Ja 1.27).