Un esprit sain dans un corps malade

Si vous n’étiez que « pur esprit », votre poten­tiel spir­ituel serait illim­ité. Mais vous devez sans cesse affron­ter votre « âme », ce mélange d’é­mo­tions, de volon­té, et d’intellect. Et en prime, il vous faut com­pos­er avec les besoins et les appétits de votre corps physique. Priez à votre guise, votre nature humaine ne va pas tout à coup se réveiller un matin avec le désir de plaire à Dieu car elle est con­stam­ment en con­flit avec sa volon­té (voir Ro 8.7–8). Si vous marchez selon la chair, vous fer­ez tou­jours fausse route. Comme une enfant trop gâtée, elle doit être mise au pas et assu­jet­tie à votre esprit régénéré. Votre âme, en revanche, bal­ance sans arrêt entre votre chair, qui dit non à Dieu, et votre esprit, qui lui, dit oui. Il vous faut donc la repro­gram­mer quo­ti­di­en­nement avec la Parole de Dieu. Paul dit : « Lais­sez Dieu vous trans­former et vous don­ner une intel­li­gence nou­velle » (Ro 12.2, BFC). Votre ordi­na­teur vous restitue bien ce que vous pro­gram­mez, non ? De la même façon, si vous vous met­tez à penser en mode biblique, vous com­mencez à vain­cre. La véri­ta­ble action a lieu dans votre esprit, la part de vous-même qui a été renou­velée et régénérée lorsque vous êtes né(e) de nou­veau. La nou­velle nais­sance résulte d’une intim­ité entre l’Esprit de Dieu et le vôtre. À tra­vers votre crois­sance spir­ituelle, elle fini­ra par porter du fruit (voir Ga 5.22). Alors vous com­mencez à réalis­er qu’en fait vous êtes un esprit sain dans un corps malade. En être conscient(e) vous aidera à com­pren­dre beau­coup de vos luttes, et à prier : « Seigneur, mon être est tout à toi : “l’e­sprit, l’âme et le corps” ».