Parole du Jour

C’est l’heure de virer de bord

PDJ-2020-08-16

Pour sub­venir aux besoins de sa famille il faut bien gag­n­er sa vie. Mais au fond, n’est-on pas appelé à autre chose ? Les dis­ci­ples de Jésus ont fait leur plus grosse prise quand ils ont aban­don­né la rive sans dan­ger pour aller pêch­er en eau pro­fonde. Voici une autre illus­tra­tion encour­ageante. En 1961, Jer­ry Richard­son, joueur de l’équipe de foot­ball améri­cain des Bal­ti­more Colts se trou­ve devant une déci­sion impor­tante. On lui a refusé l’augmentation de salaire qu’il demandait. Il décide alors de pren­dre le risque de per­dre sa sit­u­a­tion plutôt envi­able pour faire ce dont il avait tou­jours rêvé : mon­ter sa pro­pre affaire. Richard­son se lance et achète le pre­mier fast-food de la fran­chise Hardee’s en Car­o­line du Sud. Il passe du bal­lon de foot aux ham­burg­ers et tra­vaille douze heures par jour, frotte les poêles et net­toie les sols pour 417 dol­lars par mois ! Mal­gré sa fatigue et sa frus­tra­tion, il refuse de laiss­er tomber. Il fait preuve d’une rigueur sans faille pour ren­dre son restau­rant plus per­for­mant, avoir les employés les plus sym­pa­thiques de la ville et les meilleurs prix. En peu de temps son entre­prise prospère. Finale­ment, il se retrou­ve à la tête de l’une des plus grandes entre­pris­es de restau­ra­tion des États-Unis avec un chiffre d’affaires de 3,7 mil­liards de dol­lars par mois. Il devient aus­si l’un des patrons de la ligue nationale et fonde les Car­oli­na Pan­thers dont il resté le pro­prié­taire pen­dant vingt-trois ans.

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