Voici trois questions à se poser. 1) Puis-je réussir tout en étant spirituel ? Certains pensent que pauvreté rime avec humilité et concluent que les riches ne peuvent être humbles. Pas vraiment. La Bible dit à propos d’Ozias : « Tant qu’il rechercha l’Éternel, Dieu lui donna du succès ». Le succès ne donne pas le droit de mépriser les autres, mais la parole de ceux qui réussissent a du poids. Joseph et Daniel ont mené des nations entières à Dieu. En fait, être chrétien c’est avoir un message d’espoir que les autres ont besoin d’entendre, mais sans ressources adéquates, comment l’entendront-ils ? (voir Ro 10.14–17). S’il le faut, prions pour une plus grande foi et soyons plus ambitieux. 2) La réussite me fait-elle peur ? Peut-être craint-on la pression et le prix à en payer. Diriger est un acte solitaire. Difficile quand on préfère être entouré. Enfin, un échec antérieur peut faire craindre de ne pas se relever au prochain. Thomas Edison explique ainsi son succès : « Je commence là où d’autres laissent tomber. » Un ancien ministre a dit : « Un problème difficile à résoudre n’empêche pas de réussir, sauf si c’est le même problème que l’année dernière. » Paul a écrit : « Persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus » (2Co 4.9). 3) Suis-je satisfait(e) de la situation actuelle ? Dans le cas contraire, je dois prendre mes responsabilités et faire un pas de foi. En fin de compte, je suis seul à pouvoir empêcher Dieu de m’aider à devenir ce qu’il désire que je sois ! En clair : Dieu veut que l’on réussisse.