Lorsqu’on est malade, le médecin commence souvent par nous demander si on mange bien. Le manque d’appétit est souvent un signe de dérèglement du corps. Il en va de même pour la santé spirituelle. Les plus grands disciples de l’Histoire avaient faim et soif de Dieu. Ils avaient une vie de prière et d’étude rigoureuse pour toujours mieux le comprendre. George Müller est célèbre pour avoir, durant sa vie, lu la Bible pas moins de deux cents fois, dont plus de la moitié à genoux, en prière, à étudier soigneusement l’Écriture. Quand on connaît Dieu aussi bien, on prie avec précision, et on obtient des réponses claires. Chacun naît avec un vide spirituel intérieur que seul Dieu peut remplir. Tout le reste est vain, que ce soit la réussite, l’argent, les relations, ou tout le confort du monde. C’est pourquoi le roi David a écrit : « Éternel ! Enseigne-moi tes prescriptions ! De mes lèvres j’énumère toutes les ordonnances de ta bouche. Je me réjouis en suivant tes statuts, comme si je possédais toute richesse. Je médite tes préceptes, j’ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes prescriptions, je n’oublie pas ta parole. […] Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! […] Mon âme est rongée par le désir qui en tout temps (la porte) vers tes ordonnances. […] Tes préceptes font mes délices, ce sont mes conseillers » (Ps 119.12–24). La Parole de Dieu nourrit l’âme. Nourrissez votre corps, mais nourrissez aussi votre cœur.
L’appétit spirituel (1)
