Parole du Jour

Quand vient la colère (2)

La colère peut ou non bless­er la per­son­ne vers laque­lle elle est dirigée, mais elle peut cer­taine­ment bless­er son auteur. À la longue, elle libère des tox­ines dans le corps qui élèvent la ten­sion artérielle, créent du cholestérol et aug­mentent le risque d’ac­ci­dent car­diaque. Chaque minute con­cédée à la colère est une minute volée à la joie. C’est val­able à la mai­son comme au tra­vail. Tout le monde s’én­erve de temps en temps. Mais quand la colère devient récur­rente, les gens ont ten­dance à nous fuir. De plus, on donne à quiconque nous met en colère le pou­voir sur notre atti­tude et nos répons­es. C’est trop pour qui que ce soit ! Dieu veut que l’on vive en paix. Voici com­ment se débar­rass­er de la colère. 1) Recon­naître que c’est sou­vent la fierté qui est à l’o­rig­ine de la colère. 2) Se ren­dre compte que la colère mène par­fois au blas­phème. 3) Lim­iter l’ef­fet de la colère sur le corps en res­pi­rant pro­fondé­ment et en ajoutant « Mer­ci, Père » ou « Je reçois ta paix main­tenant. » Sur­veiller son ton de voix envers tout le monde, pas seule­ment envers ceux qui ont provo­qué cette colère. Deman­der plutôt que com­man­der. L’entourage sera plus enclin à coopér­er. 4) Décider de par­don­ner. On aura par­don­né quand on voudra renon­cer à punir notre agresseur. Ça ne remet pas en cause la réal­ité de la blessure subie. Les sen­ti­ments suiv­ent le com­porte­ment. Si on ne cesse de rou­vrir la plaie en en par­lant con­stam­ment, elle ne guéri­ra jamais. Il suf­fit de marcher dans l’amour et tout ira bien.

Quitter la version mobile