Le brisement (1)

Le brise­ment est le proces­sus par lequel Dieu me dépouille de mon orgueil et de mon auto­suff­i­sance afin que le car­ac­tère du Christ puisse briller. Pour être brisé, pas besoin de vivre une tragédie. Beau­coup vivent des drames sans pour autant se rap­procher de Dieu. Ce qui importe, ce n’est pas tant la sit­u­a­tion que la façon d’y répon­dre. Que veut m’enseigner Dieu ? Le brise­ment, c’est lorsque Dieu me prive de mon auto­suff­i­sance au point de ne plus avoir la force de me rétablir seul(e). Lorsqu’il ferme toutes les portes et que je réalise que lui seul est la solu­tion, ma vie est trans­for­mée. Lorsque je n’ai plus que Dieu, il est tout ce dont j’ai besoin ! La puis­sance de Dieu est réservée à ceux qui ont renon­cé à leurs pro­pres forces ou à agir par intérêt. Notez les mots : « les sac­ri­fices agréables à Dieu ». Le sac­ri­fice sig­ni­fie que quelque chose doit mourir sur un autel. Ain­si, si je veux expéri­menter un autre niveau de la grâce et de la puis­sance de Dieu, je dois être prêt(e) à mourir à mes intérêts per­son­nels, mon ego et mon indépen­dance. Pour qu’une plante sorte de terre, la graine doit se bris­er. Pour qu’un poussin naisse, la coquille doit se bris­er. Pour qu’un cheval de course gagne, sa volon­té doit être brisée et soumise. Après une ren­con­tre boulever­sante avec le Christ sur le chemin de Damas, Paul a prié : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » (Ac 9.6). Êtes-vous dans un proces­sus de brise­ment aujour­d’hui ? Voici les options qui s’of­frent à vous : résis­ter, fuir ou répon­dre et dire : « Oui, Seigneur. »