Pour découvrir et faire la volonté de Dieu dans votre vie, il vous faut en finir avec ce que vous pensez devoir être. La comparaison tue la croissance spirituelle. Une mère de trois jeunes enfants entend son pasteur prêcher à propos de chrétiens qui se lèvent chaque jour à l’aube pour passer une heure au calme avec Dieu. En fait, elle aimerait bien passer une heure tranquille, n’importe quand ! Mais ses enfants ne seraient pas coopératifs ! Tout ce qu’elle va retenir du message, c’est qu’en tant que chrétienne elle n’est pas à la hauteur. En substance, elle pratique la « spiritualité comparative », et vit sous une chape de culpabilité. Il ne lui viendrait pas à l’esprit que l’amour qu’elle dispense à ses enfants compte pour une activité spirituelle, ou qu’elle sert peut-être plus fidèlement Dieu que quelqu’un qui néglige sa famille pour être au calme une heure chaque matin. Autre exemple : Un mari sociable et extraverti vit avec une épouse qui par nature aime parfois être seule. Pourtant, dans la prière, il se trouve toujours fautif parce qu’il n’apprécie pas la solitude autant que sa femme. Il ne voit pas que son enthousiasme à servir les autres est valeureux, ou que l’amour qu’il leur dispense affûte son âme et réjouit Dieu. « Devoir » est un mot important, mais pour la croissance spirituelle, Dieu ne veut pas nous voir obéir juste par « devoir ». Il vous a conçu pour que vous adoptiez son plan pour votre vie, au point de pouvoir dire : « Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu ! »