Gladys Aylward a dit : « L’aigle qui plane dans les airs ne s’inquiète pas comment traverser les rivières. » On ne peut pas échapper aux soucis qui nous assaillent de toutes parts et de différentes manières. Mais comme l’aigle, on peut s’élever au-dessus d’eux. Jésus a dit : « Ne vous inquiétez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni pour votre corps, de ce dont vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas, ils ne recueillent rien dans des granges, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous peut, par ses inquiétudes, rallonger tant soit peu la durée de sa vie ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas ; et pourtant je vous dis que pas même Salomon, dans toute sa gloire, n’a été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne le fera-t-il pas à bien plus forte raison pour vous, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc pas, en disant : “Qu’allons-nous manger ?” Ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” Ou bien : “De quoi allons-nous nous vêtir ?” […] Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. […] Le lendemain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine » (25–34, NBS).