Dieu demande à Abram de quitter son pays, sa famille et son confort. En disant « oui » à Dieu, il se lance dans l’inconnu vers un destin basé sur la force d’une promesse. Sans hésiter malgré ses 75 ans, « Abram partit, comme l’Éternel le lui avait dit » (Ge 12.4). Vingt-cinq ans plus tard naît Isaac, le fils miraculeux qui accomplirait la promesse de Dieu : « A travers eux, je bénirai toutes les nations de la terre, parce qu’Abraham a obéi à mes ordres » (Ge 26.4–5). Un jour, Dieu lui propose un choix cornélien : « Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste » (Ge 22.2). Fidèle à la Parole de Dieu : « Abraham se leva de bon matin, sella son âne et prit avec lui […] son fils Isaac » (v.3). La promesse de Dieu dépendait de la volonté d’Abraham de renoncer à ce qu’il aimait le plus. S’accrocher à Isaac aurait été naturel et compréhensible, mais aurait empêché la promesse de s’accomplir. Alors, à quoi s’accroche-t-on qui bloque la bénédiction de Dieu ? Les enfants, les amis, la réputation, le pouvoir, le confort, les habitudes ? La volonté d’Abraham de sacrifier Isaac était l’acte de foi suprême. La Bible affirme : « C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac ». Comment a‑t-il pu s’y résoudre ? « Il comptait que Dieu est puissant, même pour faire ressusciter d’entre les morts » (Hé 11.19). Abraham croyait qu’avec Dieu, lâcher prise ne signifie jamais perdre mais récupérer quelque chose de meilleur. Croyez-le, vous aussi !
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