Louer sans cesse

Ne lais­sez pas ce qui va mal vous empêch­er d’ador­er Dieu. Alors que Paul et Silas sont enchaînés, fou­et­tés et qu’ils subis­sent le mépris injus­ti­fié de la société, la Bible dit : « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas pri­aient et chan­taient les louanges de Dieu ». Ils ont décidé de ne pas se con­cen­tr­er sur leur sit­u­a­tion pour se focalis­er sur ce qui est juste devant Dieu. Ils auraient pu se plain­dre, mais ils ont choisi d’ador­er Dieu en dépit des cir­con­stances extérieures. C’est sou­vent un choix dif­fi­cile et décisif. C’est un peu comme appuy­er sur la touche reset de son ordi­na­teur : la joie du salut est rétablie, l’esprit recal­i­bré et renou­velé. On décou­vre des sujets de louange, même quand tout va de tra­vers. Est-ce facile ? Cer­taine­ment pas. Mais l’une des formes les plus pures de l’ado­ra­tion con­siste à louer Dieu lorsque l’on n’en a pas envie. La Bible dit : « Offrons sans cesse à Dieu un sac­ri­fice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui con­fessent son nom » (Hé 13.15). Notez les mots « sac­ri­fice de louange ». C’est un sac­ri­fice qui touche Dieu et qui donne des résul­tats. Le livre des Actes racon­te : « Tout à coup, il y eut un vio­lent trem­ble­ment de terre qui sec­oua les fon­da­tions de la prison. Toutes les portes s’ou­vrirent aus­sitôt et les chaînes de tous les pris­on­niers se détachèrent » (16.26, BFC). Dans une sit­u­a­tion sans issue, la louange ouvre des portes. Lorsque l’on est entravé par ses erreurs et ses lim­ites, la louange brise les chaînes. Alors, louez sans cesse.