Un chrétien demande à son pasteur : « Qu’est-ce que vous faites quand vous êtes découragé ? » Le pasteur répond : « Je me relève. Tomber n’est rien, ce qui est grave, c’est de rester par terre. Soit je suis debout, soit je suis en train de me relever ». Le découragement est un sentiment universel. D’après les sociologues, la peur et la fatigue en sont les deux causes principales. Voyons d’abord la peur. Lorsque l’armée d’Édom marche contre Israël, le roi et le peuple sont saisis de peur et craignent de perdre la terre que Dieu leur a donnée. Si les incertitudes du temps présent provoquent en vous une peur chronique, faites comme le roi d’Israël, qui a prié ainsi : « S’il arrive sur nous un malheur, […] nous nous tiendrons […] devant toi […]. Nous t’appellerons au secours […] ; tu écouteras et tu sauveras ! » Ne laissez pas la peur détruire votre espérance et votre vision. Venez devant Dieu, criez à lui, et vous verrez comment il vous délivre. Partout dans l’Ancien Testament, Dieu rappelle aux Israélites ses bontés passées. Il veut qu’ils s’en souviennent pour garder courage ; mais souvent, la peur efface leur mémoire et les fait douter. Êtes-vous dans cette situation ? Alors, lisez ce verset : « Soyez sans crainte […] car ce n’est pas votre combat, mais celui de Dieu » (2Ch 20.15). Autrement dit : « Vous n’avez pas à vaincre l’ennemi, faites-moi confiance pour faire ce qu’il faut ». Souvenez-vous de celui qui a en main votre situation présente, tenez-vous près de lui et croyez sa promesse.