Un pasteur dit un jour à son église : « La bonne nouvelle, c’est que nous avons assez d’argent pour construire une nouvelle église ! La mauvaise, c’est que l’argent est encore dans vos poches ! » On pense souvent que demander de l’argent à Dieu signifie être cupide et égoïste. Mais ce n’est pas toujours vrai. Quand on prie : « Seigneur, bénis-moi financièrement afin que je puisse contribuer à ton œuvre et réaliser tes projets », on est en phase avec Dieu. La croissance fulgurante de l’Église primitive venait de ce que les premiers chrétiens étaient prêts à vendre leurs biens pour réaliser la volonté de Dieu. Un certain Barnabas « vendit un champ qu’il possédait, apporta l’argent et le déposa aux pieds des apôtres » (Ac 4.37). Et il n’était pas le seul : « Tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, et apportaient la somme aux apôtres » (v.34–35, BFC). Parmi les disciples de Jésus, il y avait des familles riches et puissantes. En conséquence, Jésus avait besoin d’un trésorier pour gérer les fonds. La Bible est claire : si on honore Dieu avec son argent, il nous honore, et si on privilégie son œuvre, il nous bénit. Jésus dit : « Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi tout le reste. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain » (Mt 6.33–34, BFC). Voici la volonté de Dieu pour nous : « Il vous rendra suffisamment riches en tout temps pour que vous puissiez sans cesse vous montrer généreux » (2Co 9.11, BFC).