Qui vous conseille ? (2)

Un bon con­seiller vous observe, vous instru­it et vous motive. Au début, l’idée d’avoir quelqu’un pour vous éval­uer peut heurter votre ego. Mais les gens vous regar­dent de toute façon, alors pourquoi ne pas avoir un bon con­seiller par­mi eux ? Voici une liste de domaines où un con­seiller est judi­cieux. Ce n’est pas fac­ul­tatif, c’est essen­tiel : le développe­ment spir­ituel, la dis­ci­pline per­son­nelle, les rela­tions famil­iales, la prise de déci­sion, la ges­tion des finances, la réso­lu­tion de con­flits, le bon recrute­ment, le change­ment d’habitudes, les objec­tifs et les plans pour l’avenir. Si vous voulez vrai­ment réus­sir, recherchez un envi­ron­nement où vous serez encadré(e), pas seule­ment rémunéré(e). Au départ, ce que vous apprenez est plus impor­tant que ce que vous gag­nez, car ce que vous apprenez tôt déter­mine ce que vous gag­nez plus tard. Vos lacunes peu­vent vous faire du tort et lim­iter votre poten­tiel. Pour vous et votre équipe, n’hésitez pas à vous remet­tre en ques­tion. Et surtout, trans­met­tez ce que vous avez reçu. Jésus a dit : « Vous avez reçu gra­tu­ite­ment, don­nez gra­tu­ite­ment » (Mt 10.8). Vous dites : « Mais je suis trop jeune. Per­son­ne ne me pren­dra au sérieux ». Paul a dit à Tim­o­th­ée : « Que per­son­ne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un mod­èle » (1Ti 4.12). Vous n’êtes pas tenu(e) de tout savoir, juste partager aux autres ce que vous savez. Si vous trans­met­tez aux gens ce que Dieu et les autres vous ont appris, ils iront aus­si plus loin et plus vite. Alors deman­dez à Dieu un bon con­seiller et soyez-le pour quelqu’un d’autre.