La Bible mentionne plus de cinq cents fois le ciel, notre demeure éternelle, avec des détails précis. Peu avant de retourner au ciel, Jésus réconforte ses disciples en leur disant : « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. […] Je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (v.2–3). Le terme grec traduit par « place » est « topos », qui désigne un endroit bien spécifique. Le ciel est donc un lieu physique réel, où nous vivrons un jour avec Jésus et nos proches rachetés. Dieu a mis dans en nous la soif du ciel (voir Ec 3.11). Pendant la Seconde Guerre mondiale, Franklin Roosevelt avait du mal à inspecter les troupes en raison de son handicap. Alors, sa femme Eleanor a pris sa place et est devenue la coqueluche des soldats. Elle envoyait des télégrammes et des lettres au Président, lui servant ainsi d’yeux et d’oreilles. Lors d’un voyage dans le Pacifique, elle a passé une soirée à discuter avec un groupe de soldats, puis a rapporté à son mari qu’ils n’avaient qu’une seule idée en tête : la fin de la guerre afin de pouvoir rentrer chez eux. C’est ainsi que les enfants rachetés de Dieu voient le ciel : ils sont sur la planète Terre, mais leur mission n’est que temporaire. Le Psalmiste a dit : « Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et je reviendrai dans la maison de l’Éternel pour la durée de mes jours » (Ps 23.6). C’est ce que nous attendons aussi : vivre pour toujours dans la maison de l’Éternel.



