Parole du Jour

La nécessité du pardon

En lavant les pieds de ses dis­ci­ples, Jésus a mon­tré sa volon­té de leur par­don­ner avant même qu’ils ne fassent le mal. Cela demande un immense amour. Vous allez dire : « Mais là, je ne suis pas le coupable ! » Jésus non plus. Il était le seul, par­mi tous les hommes présents dans la pièce, à mérit­er qu’on lui lave les pieds, et c’est lui qui a servi ses dis­ci­ples. Ce qui est génial dans cet exem­ple, c’est que Jésus nous mon­tre que pour réc­on­cili­er, il ne faut pas être faible, mais fort. Qu’arrive-t-il ensuite ? Sou­vent, lorsque la vic­time décide de laver les pieds du coupable, les deux finis­sent à genoux. Si nous pen­sons avoir rai­son, lavons les pieds des autres. Sachez que les rap­ports humains ne s’améliorent pas parce que le coupable est puni, mais parce que l’innocent est mis­éri­cordieux. La mis­éri­corde de Christ a précédé les fautes des dis­ci­ples, comme notre mis­éri­corde doit précéder les erreurs des autres. Ceux qui étaient proches de Jésus ne doutaient pas de son amour et ceux qui sont proches de nous ne devraient pas douter de notre amour pour eux. Paul a écrit : « Soyez bons les uns envers les autres, com­patis­sants, faites-vous grâce récipro­que­ment, comme Dieu vous a fait grâce en Christ » (Ep 4.32). Grâce au par­don de Christ, nous pou­vons par­don­ner aux autres, et grâce à sa mis­éri­corde, nous pou­vons faire mis­éri­corde. Lorsque Christ vit en nous, il n’existe pas de meilleure solu­tion. Dire à quelqu’un : « Je te par­donne et je t’aime, allons de l’avant » libère une puis­sance extra­or­di­naire. Y a‑t-il quelqu’un à coté de vous qui a besoin d’être pardonné ?

Quitter la version mobile