Leonard LeSourd évoque les premiers temps de son second mariage : « Catherine a dû faire un gros effort d’adaptation. Elle a vendu sa maison de rêve à Washington pour me suivre à New York. Mes enfants encore petits ont dû s’adapter à plusieurs nounous en deux ans. Pour eux, vivre dans une nouvelle maison et surtout vivre avec “une nouvelle maman” était compliqué. Peter, le fils de 19 ans de Catherine passait par une phase de révolte à Yale… On avait tellement de sujets de prières qu’on avait commencé à se lever une heure plus tôt tous les matins pour lire la Bible et chercher ensemble des réponses. Le journal de ma femme restait ouvert à portée de main pendant ce temps pour noter à la fois la diversité de nos besoins et l’immuable fidélité de Dieu. » Quand les pressions de la vie augmentent, nous ne devons pas prier moins, mais plus. Jésus se levait à l’aube pour le faire. Parfois, il priait toute la nuit. A d’autres moments, il fuyait les attentes de la foule pour s’isoler et s’adresser à Dieu. Pourquoi ? Parce que la puissance, la paix et la joie sont directement liés au temps passé dans la prière. Alors pourquoi ne prie-t-on pas tous les jours ? Pour la même raison qui nous fait nous inscrire dans une salle de sport en janvier et abandonner en février. La prière exige une discipline que vous seul(e) pouvez mettre en place. Elle apporte de grands bienfaits. L’hymniste Fanny Crosby écrit : « Oh pur délice d’une seule heure devant ton trône. Quand je me mets à genoux dans la prière, je communie avec toi comme avec un ami. »