Parole du Jour

L’importance du nom (3)

Yahvé-Nis­si : l’Éternel mon éten­dard. Il est dif­fi­cile d’abandonner ses luttes à Dieu car on a l’impression de fuir ses respon­s­abil­ités. On entend sou­vent : « Mais ne reste pas assis là les bras croisés ! » Imag­inez-vous en train de vous noy­er, un sauveteur se pré­cip­ite, mais vous vous débat­tez en vous agrip­pant à lui. Vous croyez l’aider, alors que vous lui ren­dez la tâche impos­si­ble ! Un vrai cauchemar ! Ce n’est pas parce qu’on sait que Dieu com­bat pour nous qu’il faut éviter de se sen­tir con­cerné. La Bible dit : « Restez en place et voyez com­ment l’Éternel va vous sauver aujourd’hui ». Ça ne veut pas dire se tourn­er les pouces ou nég­liger ses devoirs. La crainte dit : « Il faut agir ! », mais la foi dit : « Il faut faire con­fi­ance à Dieu et le laiss­er agir ! » Ce n’est pas de l’inaction, loin de là. C’est la foi élevée à son plus haut niveau. Alors pourquoi faut-il encore des armes spir­ituelles ? Paul dit : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pou­voir tenir ferme con­tre les manœu­vres du dia­ble » (Ep 6.11). Les armes de Dieu, pas les nôtres ! On ne doit pas com­bat­tre mais tenir ferme, « car les armes avec lesquelles nous com­bat­tons ne sont pas char­nelles » (2Co 10.4). Les méth­odes humaines s’opposent à celles de Dieu, et le matériel ne peut rien con­tre le spir­ituel. La larve de la libel­lule au fond de l’étang est vigoureuse et vorace, mais une fois méta­mor­phosée, que valent ses forces de larve pour vivre dans les airs ? Autre­fois, on comp­tait sur nos pro­pres forces ; aujourd’hui, on compte sur Yahvé-Nissi.

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