Boiter

À pro­pos de Jacob, la Bible nous dit : « Un homme se bat­tit avec lui jusqu’au lever de l’au­rore. […] et l’ar­tic­u­la­tion de la hanche de Jacob se démit pen­dant qu’il se bat­tait avec lui. L’homme dit : laisse-moi par­tir, car l’au­rore se lève. Jacob répon­dit : je ne te lais­serai point par­tir sans que tu me béniss­es. L’homme lui dit : quel est ton nom ? Il répon­dit : Jacob. L’homme reprit : Jacob ne sera plus le nom qu’on te don­nera, mais Israël ; car tu as lut­té avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vain­queur. […] Jacob don­na à cet endroit le nom de Péniel ; car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été préservée. Le soleil se lev­ait lorsqu’il pas­sa Penouél. Jacob boitait de la hanche » (v.25–29, 31–32). Imag­inez l’importance d’une hanche pour un fer­mi­er comme Jacob. Tous les jours il devait s’appuyer dessus, et main­tenant il était faible dans un domaine où il s’é­tait van­té d’être fort. Résul­tat, il a dû dépen­dre de Dieu comme jamais aupar­a­vant. Dieu a des enfants qui boitent comme Jacob, et vous pou­vez être l’un d’eux. Si vous avez vécu un drame, vous boitez. Et comme une clau­di­ca­tion ne peut se cacher, on la remar­que. Dieu aime utilis­er des gens impar­faits que le suc­cès ne rend pas arro­gant comme pour ceux qui s’en accor­dent le mérite. Ils sont un peu plus chaleureux, un peu plus dis­posés à ten­dre la main aux autres. Ils com­pren­nent que sans Dieu, ils n’y seraient pas par­venus. Lorsque vous boitez spir­ituelle­ment, vous devez dépen­dre davan­tage de Dieu, et ce n’est pas un hand­i­cap, c’est un atout !