Job, le plus juste des hommes, a été éprouvé, bien plus que quiconque. Lorsqu’il s’en est sorti, il a dit à Dieu : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu » (Job 42.5). Dans la chaleur de la fournaise, on expérimente au plus près la présence de Dieu. Une pasteure écrit : « Certains examens sont destinés à évaluer nos connaissances, d’autres notre formation. On apprend les plus grandes leçons dans l’épreuve, comme sa capacité à réagir, dans quels domaines on doit progresser et réaliser qu’il y a encore beaucoup à apprendre ! Lorsque la foi est éprouvée, on ne s’attend pas à en tirer une leçon, on veut juste survivre. Mais Job nous apprend que lorsque l’on garde la foi dans l’épreuve, on en sort pur comme de l’or (voir Job 2.10). Ce sont toujours des personnes ayant subi des épreuves qui donnent leur témoignage. Jacques dit : “Mes frères, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves que vous pouvez rencontrer” (Ja 1.2, NBS). Quand on souffre, que les gens sont blessants, que l’on perd sa maison, qu’il y a des dissensions dans la famille, qu’une maladie grave est diagnostiquée, la joie est la dernière chose que l’on ressent. Si quelqu’un est à même de parler avec autorité de la louange dans les épreuves, c’est bien Paul ! Il a été battu, jeté en prison et chassé de la ville. Comment peut-on se comparer à lui ? » Quand on a traversé l’épreuve, notre témoignage de la force et de la fidélité de Dieu sera grand, et on pourra dire : le Seigneur est mon Dieu.
Pas de témoignage sans épreuves
