Parole du Jour
Parole du Jour 
Un cœur pour les autres
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Le 18 décem­bre 1933, une curieuse annonce paraît dans un jour­nal améri­cain : « Un homme qui a subi la Grande Dépres­sion décide de venir en aide à 75 familles dans le besoin. Le dona­teur anonyme, con­nu sous le nom de B. Vir­dot, versera 750 dol­lars pour répan­dre la joie de Noël ». Tout ce que le lecteur doit faire, c’est d’exposer sa sit­u­a­tion dans une let­tre et de l’en­voy­er en poste restante. Les deman­des afflu­ent et on se demande si cette per­son­ne existe vrai­ment. Puis, en l’e­space d’une semaine, des chèques mod­estes de cinq dol­lars, signés B. Vir­dot, com­men­cent à arriv­er dans les foy­ers de la région. Mais l’i­den­tité du phil­an­thrope reste incon­nue. En 2008, longtemps après sa mort, son petit-fils trou­ve une vieille valise noire dans le gre­nier de ses par­ents. Il y décou­vre des let­tres de décem­bre 1933, ain­si que 150 souch­es de chèques. Il s’avère que B. Vir­dot était en réal­ité un cer­tain Sam Stone pas vrai­ment un priv­ilégié. Il a quinze ans lorsque sa famille émi­gre de Roumanie et s’in­stalle à Pitts­burgh. Son père lui cache ses chaus­sures pour qu’il ne puisse pas aller à l’é­cole, l’obligeant, lui et ses six frères et sœurs, à rouler des cig­a­res dans le gre­nier. Sam finit par quit­ter la mai­son pour tra­vailler sur une péniche, puis dans une mine de char­bon. Au moment de la Grande Dépres­sion, il pos­sède une petite chaîne de mag­a­sins de vête­ments et vit dans un con­fort relatif. Néan­moins, il désire de tout cœur aider les autres, et ses actions le prou­vent. Peut-on en dire autant de nous ?