Le corps ressuscité (1)

Ben­jamin Franklin avait écrit une épi­taphe pour sa tombe. Bien qu’on ne l’ait pas gravée dessus, elle est passée à la postérité pour son intel­li­gence et sa sagesse : « Le corps de Ben­jamin Franklin, imprimeur, telle la cou­ver­ture d’un vieux livre dont le con­tenu a été arraché et l’écri­t­ure dépouil­lée de ses let­tres et de ses dorures, repose ici, nour­ri­t­ure pour les vers. Mais l’œu­vre ne sera pas per­due, car elle réap­pa­raî­tra dans une édi­tion neuve plus élé­gante, révisée et cor­rigée par le Grand Auteur. » Quelle mer­veilleuse façon de décrire ce qui nous arrivera un jour. L’apôtre Paul, lui, a pris la graine pour

métaphore. Il dit : « “Mais, deman­dera-t-on, com­ment les morts ressus­ci­tent-ils ”? […] “Insen­sé que tu es ! Quand tu sèmes une graine, celle-ci ne peut don­ner vie à une plante que si elle meurt. Ce que tu sèmes est une sim­ple graine […] et non la plante elle-même qui va pouss­er.” Ensuite, Dieu accorde à cette graine de don­ner corps à la plante qu’il veut ; à chaque graine cor­re­spond la plante qui lui est pro­pre ». (v.35–38). Un pas­teur explique : « Lorsque tu ense­mences ton jardin, tu peux jeter un grain de maïs dans le sil­lon et le cou­vrir. Quand il sor­ti­ra de terre, ce sera tou­jours du maïs. Mais ce germe n’est pas seule­ment le grain, il con­tient toute la tige. C’est beau­coup plus grand, beau­coup mieux et beau­coup plus impres­sion­nant. » Ton nou­veau corps ressus­cité sera supérieur à l’ancien, tout comme la tige l’est com­paré à la graine. Ce sera un corps spé­ci­fique­ment conçu pour la vie éternelle.