Ne vous en voulez pas si, dans cer­taines sit­u­a­tions, vous lut­tez encore. Si vous devez faire des pro­grès dans un domaine, faites-le sérieuse­ment sans que cela tourne à l’obsession. Vous aurez tou­jours un chantier où tra­vailler, alors apprenez à dis­soci­er l’être de l’action. Votre iden­tité en Christ est une ques­tion résolue : « Il n’y a donc main­tenant aucune con­damna­tion pour ceux qui sont en Christ-Jésus » (v.1). Si Dieu vous regarde « en Christ », c’est qu’il vous accepte et vous pour­rez tou­jours entr­er dans sa présence. Ce que vous êtes ne vient pas de vos actions. Vous exis­tez pour votre salut, et vous agis­sez pour votre récom­pense. Dieu ne vous con­damne pas, c’est vous seul qui vous con­damnez ! Lorsque Dieu con­va­inc quelqu’un de péché, s’il se repent, Dieu le puri­fiera et ne le con­damn­era jamais plus. Vous et Satan pou­vez le faire, mais Dieu ne le fera jamais. « Qui les con­damn­era ? Le Christ-Jésus est celui qui est mort ; bien plus, il est ressus­cité, il est à la droite de Dieu, et il inter­cède pour nous ! » (v.34). Chaque fois que vous péchez, Christ, votre avo­cat, offre son sang expi­a­toire pour cou­vrir vos fautes et, par con­séquent, vous serez tou­jours accep­té par Dieu. Arrêtez de vous com­par­er aux autres. Restez vous-même, vous ne serez jamais quelqu’un d’autre. Nous sommes tous égaux en Christ. Alors, si on vous con­damne, restez fondé sur cette parole : « Oui, le Seigneur Dieu vient à mon sec­ours. Qui peut alors me con­damn­er ? Mes enne­mis s’useront tous comme un vête­ment mangé par les vers » (Esa 50.9, PDV).