Parole du Jour

Soif de Dieu

La Samar­i­taine a voulu combler en vain son vide intérieur par de mul­ti­ples liaisons. Si on essaye de trou­ver chez l’autre ce que seul Christ peut don­ner, on lui met telle­ment de pres­sion que la rela­tion se détéri­ore. Pourquoi Jésus a‑t-il dit : « Tu as eu cinq maris, et celui que tu as main­tenant n’est pas ton mari » (v. 18) ? Parce que l’une des pre­mières choses à faire quand on souf­fre, c’est de cess­er d’utiliser les autres comme une drogue pour atténuer la douleur provo­quée par un vide intérieur. Plus on soigne les symp­tômes, moins on a de chances de per­me­t­tre à Dieu de traiter les caus­es. Aug­menter la dose ne con­vient pas non plus. Si l’on compte trop sur les autres plutôt que sur Dieu pour créer un sen­ti­ment de pléni­tude, on les exploite. S’ac­crocher aux gens et les aimer sont deux choses dif­férentes. On ne leur déclare pas son amour, mais on crie au sec­ours. Comme pour la con­voitise, c’est égoïste. C’est pren­dre, au lieu de don­ner. Jésus a étanché la soif de la Samar­i­taine par sa Parole, en lui dis­ant : « Celui qui boira de l’eau que je lui don­nerai, n’au­ra jamais soif, et l’eau que je lui don­nerai devien­dra en lui une source d’eau qui jail­li­ra jusque dans la vie éter­nelle » (v.14). Elle est ren­trée chez elle totale­ment trans­for­mée, car c’est ce que fait Jésus. Lisez son témoignage : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait » (v. 29). Ce que Jésus a fait pour elle, il le fera pour vous aujourd’hui.

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