Un ancien adage dit : « La peur rend le loup plus grand qu’il ne l’est en réalité. » Elle grossit le problème, alors on dilapide une énergie précieuse au mauvais endroit. On cherche parfois à éviter ce qui n’est pas vraiment dangereux. Un homme rentre dans son bungalow de vacances après une randonnée, meurtri et couvert d’égratignures. Devant l’inquiétude de sa femme, il lui dit avoir rencontré un serpent sur le chemin. Sa femme lui répond : « Tu ne te souviens pas ? Le garde forestier nous a dit hier qu’aucun des serpents ici n’était venimeux. » Et le mari lui rétorque : « Ils n’ont pas besoin de l’être s’ils peuvent vous faire sauter d’une falaise de six mètres ! » Clairement, le serpent n’était pas le problème, c’était la peur de l’homme. Charles Spurgeon a dit un jour : « L’anxiété ne tarit pas les peines de demain, mais les forces d’aujourd’hui. » Tant que la peur est au volant, on ne va jamais où Dieu veut nous emmener. On oublie de découvrir et développer ses talents. Heureusement, Dieu nous aidera à affronter et à vaincre les peurs qui nous contrôlent. David, tueur de géant, psalmiste et roi bien-aimé d’Israël, s’est retrouvé souvent dos au mur. Dans ces occasions, il dira : « Viens en hâte à mon secours, Seigneur » (Ps 38.23), « Qu’il te plaise de me délivrer » (Ps 40.14). Mais David savait vers qui se tourner : « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? » Si votre force vient de Dieu, vous pouvez affronter et surmonter les pires craintes.