La croix est une victoire ! Elle peut ressembler au triomphe du mal contre le bien, mais uniquement pour ceux qui ne comprennent pas la mission de Christ. Il n’y a jamais eu de courage plus grand. Lorsqu’il crie : « Tout est accompli », « fini » ou « achevé » selon les versions, Jésus ne veut pas dire : « Je suis fini. Ma cause est perdue ». Loin d’être écrasé à la croix, Jésus a triomphé sur trois points. 1) Il a vaincu son propre désir charnel d’éviter d’atroces souffrances : « Puis il […] se jeta la face contre terre et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Mt 26.39). 2) Il a vaincu les puissances démoniaques. Paul dit : « Il a dépouillé les principautés et les pouvoirs, et les a publiquement livrés en spectacle, en triomphant d’eux par la croix » (Col 2.15). 3) Il a vaincu les exigences draconiennes de la loi envers les pécheurs : « Car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant » (Ro 10.4). À la croix, l’amour a triomphé de la loi pour nous libérer une fois pour toutes de ses contraintes trop rigides. « Tout est accompli » n’était pas le cri d’une victime mais d’un vainqueur ! Ce n’était pas évident sur le coup, ni pour la foule, ni pour les disciples éplorés. Mais trois jours plus tard, le tombeau vide allait attester que Jésus avait vaincu la mort. Tout se résume à ceci : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé » (Ro 10.9).