Parole du Jour

Le péché par omission

On a ten­dance à ne voir que le mal qu’on fait : le péché com­mis. Mais qu’en est-il du bien qu’on ne fait pas : le péché par omis­sion ? Dans les paraboles du Christ, quand quelqu’un était con­damné, c’était sou­vent à cause d’un péché par omis­sion. Un homme a été chas­sé de la noce pour n’avoir pas porté les bons habits (Mt 22.12–13). Cinq vierges ont été exclues d’un mariage pour avoir nég­ligé de met­tre de l’huile dans leur lampe (Mt 25.3–11). Le tal­ent que le servi­teur a enter­ré au lieu de s’en servir lui a été con­fisqué (Mt 25.25–28). Un homme riche a été con­damné pour avoir ignoré le men­di­ant à sa porte (Lu 16.19–24). Jésus a même mau­dit un figu­ier stérile (Mr 11.20–24). Vous dites : « Mais je cherche plus de pro­fondeur dans ma vie spir­ituelle ». Eh bien, la vie spir­ituelle la plus pro­fonde est celle que l’on con­sacre à faire du bien aux autres ! C’est sur ce critère que nous serons jugés et récom­pen­sés. « Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas don­né à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas don­né à boire. J’é­tais étranger, et vous ne m’avez pas recueil­li ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m’avez pas vis­ité. Alors ils répon­dront eux aus­si : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim ou soif, étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas ren­du ser­vice ? Alors il leur répon­dra : En vérité, je vous le dis, dans la mesure où vous n’avez pas fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait » (Mt 25.42–45). Alors, quand vous avez une occa­sion de faire le bien, faites-le !

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