Parole du Jour

Le temps de Boaz

Après dix ans d’épreuves et de cha­grins, Ruth perd son mari. Dieu lui fait con­naître alors son nou­veau mari, Boaz. Où ? Dans le champ où elle tra­vaille chaque jour. Qui est Boaz ? Le pro­prié­taire du champ. C’est la per­sévérance de Ruth qui attire l’attention de Boaz sur elle. Le respon­s­able des moisson­neurs lui dit : « Elle est venue ce matin et jusqu’à main­tenant c’est à peine si elle s’est reposée ». C’est ain­si qu’elle se retrou­ve mar­iée au patron. La Bible com­pare sou­vent paresse et tra­vail, nég­li­gence et per­fec­tion, retard et ponc­tu­al­ité, hon­nêteté et mal­hon­nêteté, atti­tude pos­i­tive et atti­tude néga­tive. Quelqu’un vous observe et est prêt à vous bénir. Voici trois pas­sages de l’Écri­t­ure sur ce sujet : 1) « As-tu vu un homme habile dans son ouvrage ? Il se tient devant des rois, il ne se tient pas devant des gens obscurs » (Pr 22.29, NBS). 2) « Le paresseux a des désirs qui n’aboutis­sent à rien ; les hommes act­ifs sont dans l’abon­dance » (Pr 13.4, NBS). 3) « Celui qui agit d’une main non­cha­lante s’ap­pau­vrit, mais la main des hommes act­ifs enri­chit » (Pr 10.4). Remar­quez les expres­sions « une main non­cha­lante » et « le paresseux ». En atten­dant beau­coup et en don­nant le moins pos­si­ble en retour, on ne lèse pas seule­ment l’en­tre­prise pour laque­lle on tra­vaille, on se lèse soi-même. Pourquoi ? Parce que Dieu promet de nous hon­or­er lorsque l’on donne le meilleur de soi. Sa Parole dit : « Non, la grandeur ne vient ni de l’est, ni de l’ouest, […]. Mais c’est Dieu qui juge : il abaisse l’un, il élève l’autre » (Ps 75.7–8).

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