Une fois que vous avez atteint vos objectifs et que vous célébrez vos victoires, c’est là qu’il faut redoubler de prudence. Il y a trois points cruciaux dans chaque bataille, et croyez-le ou non, le plus facile est parfois le combat lui-même. Certes il y a la période d’indécision juste avant le conflit : faut-il rester debout et se battre, ou fuir ? C’est le combat entre la foi et la peur. Mais le plus grand danger vient après la bataille. Les ressources épuisées et la garde baissée, l’excès de confiance vient vite, tout comme les réactions émoussées et les erreurs de jugement. L’histoire de David est édifiante : au moment où les rois partent au combat, il reste à Jérusalem. De son balcon, il aperçoit une superbe jeune femme, l’envoie chercher et couche avec elle (voir 2S 11.1–4). Pourquoi être resté au palais ? Peut-être que son impressionnant tableau de chasse l’a rendu mou, qu’il est devenu négligent ou arrogant ? Ce ne fut qu’une brève aventure, mais elle a tout changé. Sa sérénité s’était évanouie, et sa vie de famille fut détruite. Méfiez-vous des victoires passées ! Lorsque vous avez faim, que vous êtes en colère, que vous vous sentez seul(e) ou que vous êtes fatigué(e), vous êtes dans une situation vulnérable et vous devez faire très attention. Se reposer sur ses lauriers, c’est flirter avec le désastre. Les ennuis attendent l’homme ou la femme qui habitent dans le pays confortable des rêves accomplis. Voici donc votre parole du jour : « Que celui qui pense être debout prenne garde de ne pas tomber ».