L’Église n’a que deux options : évangéliser ou s’encroûter. Si l’on ne parvient pas à partager sa foi avec les non-croyants, on stagne puis on meurt à petit feu. La croissance de l’Église du Nouveau Testament est décrite en ces termes : « Le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés ». Non seulement ils influençaient tous les niveaux de la société, mais leurs ennemis disaient : « Ces hommes ont troublé le monde entier » (Ac 17.6). Si votre église fermait demain, qui le remarquerait en dehors des fidèles ? Pensez aux premiers chrétiens. Leur mission semblait impossible. 1) Sur le plan pratique. Difficile, à l’époque, de bousculer les fausses croyances. Il n’y avait ni avion, ni radio, ni télé, ni imprimerie, ni la toile pour communiquer l’Évangile. 2) D’un point de vue légal. Les autorités leur interdisaient de parler au nom de Jésus. 3) Dans le domaine social. Qui viendrait écouter une bande de Galiléens incultes et de bas étage ? Pourtant, ils ont témoigné par la puissance du Saint-Esprit et on les a écoutés. Ils ont tant fait avec si peu de moyens, et nous faisons si peu avec tant de moyens. On estime que si 10 % seulement des membres d’une église s’investissaient sérieusement dans l’évangélisation, leur église doublerait son effectif en un an. D’ailleurs, le mot traduit par « témoin » en anglais est le même que celui qui a donné le mot martyr. Ces premiers croyants ont converti le monde à Christ parce qu’ils étaient prêts à sacrifier leur vie pour sa cause. Vous devez l’être aussi.
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