Parole du Jour

Prier pour le discernement (2)

La Bible racon­te : « l’Éter­nel apparut en songe à Salomon pen­dant la nuit. Dieu lui dit : demande ce que tu veux que je te donne » (v.5). Salomon répond : « Accorde donc à ton servi­teur un cœur atten­tif […] pour dis­cern­er le bien du mal ». Plus loin, on peut lire : « Cette demande for­mulée par Salomon plut au Seigneur » (v.10). Et Dieu promet à Salomon : « Je te don­nerai, en out­re, ce que tu n’as pas demandé, aus­si bien la richesse que la gloire, de telle sorte qu’il n’y aura pen­dant toute ta vie aucun homme par­mi les rois qui soit sem­blable à toi » (v.13). Le dis­cerne­ment a fait la renom­mée de Salomon. On par­le sou­vent de suiv­re son intu­ition. Robert Heller ajoute ce con­seil : « N’ig­norez jamais un instinct, mais ne croyez jamais que c’est suff­isant. » Le dis­cerne­ment ne repose pas que sur l’in­tu­ition, ni sur la rai­son ou l’ex­péri­ence. L’auteur des Proverbes dit : « Con­fie-toi en l’Éter­nel de tout ton cœur, et ne t’ap­puie pas sur ton intel­li­gence ; recon­nais-le dans toutes tes voies, et c’est lui qui aplani­ra tes sen­tiers. » (Pr 3.5–6). Il y a deux dis­cerne­ments : l’humain et le spir­ituel. Le pre­mier peut nous trahir, le sec­ond non. Lorsque l’humain ne peut pas nous emmen­er plus loin, le spir­ituel nous per­met d’avancer avec foi et con­fi­ance. Com­ment faire la dif­férence ? Jacques nous dit : « La sagesse d’en-haut est d’abord pure, ensuite paci­fique, mod­érée, con­ciliante, pleine de mis­éri­corde et de bons fruits, sans par­tial­ité, sans hypocrisie » (Ja 3.17). La bonne nou­velle c’est que tout le monde peut l’avoir !

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