Parfois, suivre Dieu c’est abandonner une carrière lucrative. Moïse a quitté un palais, Élisée une ferme, Jacques et Jean leurs bateaux de pêche. Mais parfois, c’est rester là où on est et optimiser toutes les opportunités pour promouvoir son royaume. Lorsque David est revenu de la bataille avec son butin, certains de ses soldats ne voulaient pas le partager avec ceux qui étaient restés en arrière. Mais David dit : « La part de celui qui est descendu au combat et la part de celui qui est resté près des bagages doivent être les mêmes : ensemble ils partageront » (1S 3.24). En fait, on demande à Dieu : « Suis-je appelé(e) à partir ou à rester ? » Il est étonnant de voir le nombre de personnes qui n’aiment pas leur travail. Pourquoi le font-ils tout de même ? Parce qu’il faut bien gagner sa vie. Et si Dieu nous appelait à faire autre chose ? Laisser son emploi actuel pour ce que l’on croit être la volonté de Dieu, c’est risqué. On peut échouer, découvrir que la nouvelle tâche est ingrate ou mal rémunérée. Mais le plus grand risque est de rester lorsque Dieu appelle à partir. Pourquoi ? Le regret de n’avoir jamais essayé d’accomplir ce que Dieu nous avait appelé à faire. Vous dites : « J’ai beaucoup de questions sans réponse, et il y a beaucoup de choses que je ne sais pas. » Alors, lisez ce passage des Écritures : « Je les conduirai par des chemins qu’ils ignoraient ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière […] j’aplanirai les aspérités je ne les abandonnerai pas ».
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