En 1857, l’explorateur David Livingstone a prononcé ce discours à l’université de Cambridge : « Les gens parlent du sacrifice auquel j’ai consenti en passant une si grande partie de ma vie en Afrique. Loin de moi l’idée d’utiliser ce terme dans son sens premier ! Il ne s’agit absolument pas d’un sacrifice. Disons plutôt que c’est un privilège. Affronter parfois la peur, la maladie, la souffrance ou le danger, et renoncer au confort de cette vie peut faire hésiter, ébranler l’esprit et faire sombrer l’âme ; mais ça ne dure qu’un temps. Tout ça n’est rien en comparaison de la gloire qui sera révélée en nous et pour nous. Je n’ai jamais fait aucun sacrifice. » Quand on sert le Seigneur, on retrouve toujours plus que ce que l’on abandonne. Si on obtient donc plus que ce que l’on a donné, peut-on vraiment parler de sacrifice ? Pierre dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté et que nous t’avons suivi. Jésus répondit : En vérité, je vous le dis, il n’est personne qui ait quitté, à cause de moi et de l’Évangile, maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou terres, et qui ne reçoive au centuple, présentement dans ce temps-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Mr 10.28–30). Le seul regret que l’on aura à la fin de la vie sera de ne pas avoir cherché et servi Dieu davantage, et de ne pas l’avoir cherché et servi plus tôt !