Dans ce verset, le mot esclave n’a rien de péjoratif. Sachant comment les pressions et les gens nous détournent de notre objectif donné par Dieu, Paul utilise un langage fort pour nous rappeler que nous sommes censés être « esclaves » de la volonté de Dieu. Jésus aimait tellement les gens qu’il est mort pour les racheter, mais cela ne l’a pas empêché de dire non s’il le fallait. Faire plaisir aux gens pour gagner leur approbation n’est jamais une bonne idée car un autre que Dieu est alors aux commandes de votre vie. Jésus ne se laisse pas distraire. 1) Il ne laisse pas l’opinion publique le détourner de sa mission. 2) Il sait que faire la volonté de Dieu est plus important que de vouloir répondre aux attentes de tous. 3) Il fait de la prière un temps incontournable en présence de son Père céleste, une priorité absolue. Pas facile pour lui, et pour nous pas davantage ! Au début de son ministère, quand se répand la nouvelle de ses miracles, « toute la ville était rassemblée devant la porte. Il guérit beaucoup de malades » (Mr 1.33–34). Le lendemain matin, une autre foule attendait devant la porte ! Cette fois Jésus répond de manière étonnante : « Il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert où il se mit à prier. Simon et ceux qui étaient avec lui […] lui dirent : tous te cherchent. Il leur répondit : allons ailleurs, dans les bourgades voisines, afin que j’y prêche aussi ; car c’est pour cela que je suis sorti » (v.35–38). Jésus était esclave de la volonté de Dieu, soyons-le aussi.