Parole du Jour

Des flèches brisées

Les enfants sont comme des flèch­es qui doivent être pointées dans la bonne direc­tion. Les détourn­er de leur cible peut les men­er à la vio­lence, la drogue et des modes de vie destruc­teurs. Si on les juge, ils ne se sen­tiront pas à l’aise pour deman­der de l’aide. Les flèch­es brisées vien­nent de tous les hori­zons : elles sont noires, blanch­es, rich­es ou pau­vres. La souf­france n’é­pargne per­son­ne. Pour y remédi­er, les forts doivent porter les faibles (voir Ro 15.1). La Bible racon­te : « Jésus […] eut com­pas­sion et guérit les infirmes » (Mt 14.14). La com­pas­sion est la clé du mir­a­cle ! Lorsque les dis­ci­ples craig­nent de mourir dans la tem­pête, ils ne font pas appel à la puis­sance du Christ, mais à sa com­pas­sion. Ils dis­ent : « Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous péris­sons ? » (Mr 4.38). Sans com­pas­sion, pas de mir­a­cle. Si on n’est pas ému par la souf­france de l’autre, mais gêné par la manière dont s’exprime son cha­grin, on ne peut pas lui apporter la guéri­son. Un auteur a dit : « On peut con­stru­ire toutes les églis­es que l’on veut. Si les gens n’y trou­vent pas de com­pas­sion, ils ne fer­ont que pass­er et ne seront pas touchés par des clichés et un jar­gon religieux. L’église n’est pas un club pour les nan­tis, mais un hôpi­tal pour ceux qui ont besoin d’être guéris et libérés. On n’a pas besoin de tout appréci­er chez les per­son­nes dont on s’occupe, mais on doit les aimer parce que Dieu le fait. » Dieu dit : « Le jour où j’a­gi­rai, ils seront pour moi comme un tré­sor per­son­nel » (Mal 3.17, PDV).

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