De nos jours, de l’avis des psy­cho­logues, le pire prob­lème de san­té men­tale s’ap­pelle la « panne de crois­sance ». Elle est en forte évo­lu­tion. Lorsque vous en êtes atteint, vous gardez tous vos moyens, mais vous avez per­du toute sen­sa­tion d’e­spoir et plus rien n’a d’im­por­tance. Ce n’est pas une mal­adie men­tale, c’est l’ab­sence de vital­ité men­tale, spir­ituelle et émo­tion­nelle. Dans la tra­di­tion, c’é­tait un péché cap­i­tal qu’on appelait « acédie », qui sig­ni­fie « tor­peur spir­ituelle et indif­férence à la vie ». Voilà pourquoi, face à tous ces gens en échec dans leur mariage, sans avenir pro­fes­sion­nel, et en état de mort intérieure, Jésus a dit : « Je suis venu pour que les humains aient la vie et l’aient en abon­dance ». Ézéchiel a eu la vision d’une val­lée rem­plie d’osse­ments. C’é­tait la forme ultime du retard de crois­sance. Dieu lui a demandé : « Ces os pour­ront-ils revivre ? » Il a répon­du : « C’est toi qui le sais ! » (Ez 37.3). Dieu le savait, et les a fait revivre. Et grâce à lui vous pour­rez revivre et croître à nou­veau. Le Tal­mud dit qu’au-dessus de chaque brin d’herbe se penche un ange qui mur­mure : « Pousse, pousse ». Paul a dit qu’en Christ, « Le corps tout entier […], s’éd­i­fie lui-même dans l’amour » (Ep 4.16). Mais vous n’êtes pas seul en cause. Dieu veut que votre épanouisse­ment serve à encour­ager les gens, fleurir les jardins, com­pos­er de la musique, sec­ourir les malades, ou dévelop­per une entre­prise de façon orig­i­nale. Alors arrê­tons et pro­posons un toast : « À la per­son­ne que Dieu a choisie, désirée, et qu’il est déter­miné à vous voir devenir ! »