Pardonner à ses parents (1)

Rien de pire que les sévices de par­ents à enfants. Sou­vent, c’est dû à l’ig­no­rance, mais ça n’at­ténue pas la douleur lorsqu’on en est la cible. Un auteur chré­tien écrit : « Les trau­ma­tismes de l’en­fance seront tout aus­si forts à l’âge adulte, mais ils seront savam­ment cachés. Si vous avez été maltraité(e) dans votre enfance, ne com­met­tez pas l’erreur de penser : “Je suis né(e) de nou­veau, je devrais ne plus souf­frir.” Le fait d’avoir encore mal n’an­nule pas votre statut nou­veau et ne vous rend pas moins spir­ituel. Parce que les gens ont ten­dance à voir Dieu comme leurs par­ents, il faut un temps de guéri­son, de délivrance et de con­nais­sance de l’amour de Dieu. Par­don­ner à ses par­ents est impor­tant pour guérir, et vital pour éviter de mal­traiter ses pro­pres enfants. Par­don­ner au père non pro­tecteur, à la mère abu­sive, au beau-père indif­férent, au grand-père ou à l’on­cle agresseur sex­uel, au par­ent tou­jours absent, par­ti ou décédé. Par­don­ner au par­ent égoïste qui vous traite d’accident, au par­ent défi­cient inca­pable de bien nour­rir un enfant. Ces expéri­ences douloureuses con­tin­ueront de vous bless­er si vous ne libérez pas toute cette amer­tume. Deman­dez à Dieu de vous aider à par­don­ner. Il est un Dieu de restau­ra­tion et de rédemp­tion. Il peut racheter tout votre passé. Il peut répar­er la rup­ture d’une rela­tion avec des proches. La restau­ra­tion ne se fait pas du jour au lende­main, mais la rédemp­tion est pos­si­ble. Lais­sez Dieu racheter votre sit­u­a­tion main­tenant, afin qu’elle s’inverse et aille dans la bonne direction. »