L’ar­mée syri­enne assiège Samarie et rien ni per­son­ne ne peut entr­er ou sor­tir de la ville. La sit­u­a­tion est dés­espérée. Les habi­tants com­men­cent à mourir de faim. Qua­tre lépreux en quar­an­taine, oblig­és de vivre hors des murs, déci­dent de se ren­dre dans le camp syrien espérant y trou­ver de la pitié, et peut-être à boire et à manger. Mais arrivés sur place, ils décou­vrent qu’une armée d’anges a dis­per­sé les Syriens, qui ont pris la fuite en lais­sant der­rière eux la nour­ri­t­ure, l’eau, les vête­ments et l’or. Incroy­able ! Ils man­gent, boivent, échangent leurs hail­lons con­tre des beaux habits, ramassent de l’or qu’ils cachent pour le retrou­ver plus tard. Puis ils se sou­vi­en­nent qu’à Samarie leur pro­pre peu­ple meurt de faim, de soif, de pri­va­tions et de mal­adies. Les voici devant un dilemme : Garder tout pour eux ou le partager avec ceux qui en ont autant besoin. « Mais ils se dirent alors l’un à l’autre : “Ce que nous faisons là n’est pas bien : aujour­d’hui nous con­nais­sons une bonne nou­velle et nous la gar­dons pour nous. Si nous atten­dons qu’il fasse jour pour la pub­li­er, nous serons cer­taine­ment punis. Allons ! Nous devons porter cette nou­velle au palais roy­al” ». Aujour­d’hui vous allez ren­con­tr­er quelqu’un qui a soif de spir­ituel, et besoin de Jésus. Com­ment allez-vous réa­gir ? Si vous ne lui dites pas, qui le fera ? Si vous ne partagez pas la bonne nou­velle, cette per­son­ne risque la mort spir­ituelle. Ne dites pas que vous êtes timide. Dieu s’est servi de qua­tre mar­gin­aux pour annon­cer la délivrance de Samarie. Lais­sez-le se servir de vous aussi.