Un chercheur écrit : « Si on tire sur la cime d’un jeune arbre pour le faire se pencher, il va se redresser dès qu’on le lâche. Mais si on recommence encore et encore, il finira par rester courbé. En cas de stress, on penche, puis on se redresse. Mais en cas de burn-out, on plie, on se casse et on ne se relève pas. Lorsque l’auteur des Proverbes dit : “Je suis fatigué et épuisé”, ce n’est pas son imagination, ni la psychologie qui parle. L’épuisement est réel, il est courant et dangereux. Il mène à l’irritabilité, la colère, la paranoïa, la migraine, l’ulcère, la dépression et le suicide. L’épuisement fait que quelque chose se brise à l’intérieur ; on ne se soucie plus des autres, on veut juste s’en sortir. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de retrouver son enthousiasme, sa productivité et son excellence, mais la cicatrisation est longue. L’épuisement est courant chez les personnes spirituelles sensibles. Elles voient la souffrance et l’intériorisent. Elles veulent aider les blessés et oublient qu’elles ne sont pas faites pour porter le monde sur leur dos. » Alors quel est le remède ? Se reposer à l’ombre du Tout-Puissant ! (voir Ps 91.1). Le Psalmiste affirme : « Je dis à l’Éternel : mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie » (v.2). Notez le mot « dire ». Ce que vous dites peut signifier la vie ou la mort (voir Pr 18.21), vous mettre en valeur ou vous faire sombrer. Alors aujourd’hui, lisez la Parole de Dieu, intériorisez-la, faites-la vôtre, dites-la, et votre vie prendra de la hauteur.