Parole du Jour

Dieu sait ce qui est bon pour nous (1)

La Bible dit : « Il a plu à Dieu de tout réc­on­cili­er avec lui-même […] par le sang que son Fils a ver­sé sur la croix ». Car­olyn Arends écrit : « Au cours d’un culte de Pâques, le pas­teur a dit quelque chose de frap­pant : “Le monde offre des promess­es pleines de vide. Mais Pâques offre un vide plein de promess­es”. Une croix vide, un tombeau vide, un linceul vide, tout ça est plein de promess­es. Pour évo­quer Pâques, je ne choisir­ais sans doute pas le vide comme sym­bole. Mais je ne par­lerais pas non plus de “la puis­sance qui s’accomplit dans la faib­lesse” (2Co 12.9), des “choses folles qui con­fondent les sages” (1Co 1.27), des “doux car ils hériteront la terre” (Mt 5.5), des “pau­vres en esprit car le roy­aume des cieux est à eux” (Mt 5.3), ou de mourir pour vivre (voir Jn 12.24). Je ne com­prends pas les pen­sées de Dieu. Mais lorsque je me sens brisée, je suis heureuse de me rap­pel­er qu’à Pâques, même la mort est pleine de promess­es. J’écris ceci un Ven­dre­di saint par­ti­c­ulière­ment dif­fi­cile pour moi. Ma mère lutte con­tre le can­cer, et je suis inca­pable de me réjouir. Je prie pour sa guéri­son et j’e­spère dés­espéré­ment qu’elle aura lieu. Je vac­ille entre foi et doute, accep­ta­tion et amer­tume. Mais je ne suis pas seule dans ma souf­france, car le Dieu de l’u­nivers devenu chair, est mort physique­ment et a retiré l’aiguillon de la mort pour tou­jours. Même quand je suis triste, je regarde ma mère et je me dis : sans Ven­dre­di saint, pas de matin de Pâques. Alors, je prie toute la nuit et j’at­tends la résurrection. »

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