La patience est un changement de perspective. Quand je suis impatient(e), elle est réduite. Je ne vois plus que moi : mes besoins, mes objectifs, mon emploi du temps, mes désirs, et la façon dont les gens me gâchent la vie. En fait, la racine de l’impatience est l’égoïsme. Et si je tentais de voir les choses du point de vue de l’autre ? Si je veux réussir mon mariage, je dois apprendre à considérer la vie du côté de ma ou de mon partenaire. Pour être un parent modèle, il faut vouloir mieux comprendre mes enfants. Si je veux briller dans les affaires, je dois savoir me mettre à la place des clients. Un patron efficace se préoccupe de ses employés. Pourquoi telle personne réagit-elle de cette façon ? La patience, c’est accepter les contrariétés et les interruptions, c’est accepter le fait que Dieu dirige nos pas, et que la confiance ne nécessite pas d’explications. La Bible dit : « C’est l’Éternel qui dirige les pas de l’homme, mais l’être humain, comment peut-il comprendre sa voie ? » (Pr 20.24). La patience est un signe de maturité. Quand un bébé n’obtient pas tout de suite ce qu’il veut, il s’énerve. La maturité inclut la capacité d’attendre, de vivre avec une récompense différée : « Celui qui est lent à la colère a une grande intelligence, mais celui qui est prompt à s’emporter proclame sa stupidité » (Pr 14.29). Une personne sage et compréhensive, qui considère le point de vue d’autrui et celui de Dieu, sait être patiente. Ainsi, priez et demandez à Dieu de vous donner un nouvel aperçu de l’existence.