Le mot « aimer » est un verbe d’action. Il n’évoque pas seulement ce que l’on dit, mais également ce que l’on fait. Dans une petite ville juive de Russie vit un rabbin connu pour être invisible pendant plusieurs heures tous les vendredis matin. Ses disciples prétendent qu’il monte au ciel et parle à Dieu. Un étranger, installé en ville et sceptique à ce sujet, décide d’en avoir le cœur net. Le vendredi suivant, il se cache et observe. Le rabbin se lève au petit matin, fait ses prières, puis se déguise en paysan. Il prend une hache et part dans la forêt pour couper du bois de chauffage qu’il transporte jusqu’à une cabane à l’extérieur du village, là où vivent une vieille femme et son fils malade. Il leur laisse suffisamment de bois pour une semaine, puis rentre discrètement chez lui. Ayant vu de ses propres yeux le comportement du rabbin, le nouveau venu devient son disciple. Aujourd’hui, lorsqu’il entend les villageois dire : « Le vendredi matin, notre rabbin monte au ciel », il ajoute tranquillement : « Si ce n’est plus haut ! ». Je ne peux pas gagner le salut en faisant de bonnes œuvres, mais si je suis vraiment sauvé(e), mes actes et mon attitude vont le prouver. Paul a écrit à Tite : « Toi-même, donne en toutes choses l’exemple d’une bonne conduite » (Tit 2.7, PDV) et : « Je souhaite que tu l’affirmes catégoriquement, afin que ceux qui ont placé leur foi en Dieu s’appliquent à exceller dans les belles œuvres. Voilà qui est beau et utile aux humains ! » (Tit 3.8, NBS).