Guidé(e) ou poussé(e) ?

Vous sen­tez-vous débordé(e) ? Au bord du précipice sur le point de tomber ? Peut-être en faites-vous un peu trop. Lorsque Dieu révèle son plan pour vous, il vous donne aus­si sa force pour le réalis­er. C’est clair. Vous savez que vous êtes dans la volon­té de Dieu si vous vous sen­tez guidé(e), et non bousculé(e). Êtes-vous plus sou­vent au tra­vail qu’au repos ? Nég­ligez-vous la prière et la lec­ture de la Bible ? Êtes-vous davan­tage inqui­et ? Peut-être, comme Moïse, courez-vous d’un ren­dez-vous à l’autre, mangez sur le pouce et essayez de résoudre les prob­lèmes des autres alors que les vôtres s’ac­cu­mu­lent. Les autres sont peut-être impres­sion­nés mais Jéthro, le beau-père de Moïse ne l’est pas. Il lui demande : « Pourquoi est-ce que tu tra­vailles ain­si ? » (v.14, PDV). Il n’est pas sur­prenant que Moïse soit sur la défen­sive, comme ceux qui sont trop occupés. Il tente de jus­ti­fi­er son emploi du temps, mais Jéthro n’est pas dupe. Il dit à Moïse : « Ce que tu fais n’est pas bien. Tu t’épuis­eras » Que lui con­seille-t-il ? De chang­er de rythme et de partager sa charge ! (voir v.22–23). Il pré­cise : « De cette manière tu pour­ras alléger ta tâche […] tu ne t’épuis­eras pas » (v.22–23, BFC). Depuis quand un ulcère à l’estomac est-il un signe de spir­i­tu­al­ité ou une semaine de tra­vail de soix­ante-dix heures un gage d’ef­fi­cac­ité ? Sincère­ment, êtes-vous trop têtu pour ralen­tir, trop peu sûr de vous pour dire non, ou trop fier pour deman­der de l’aide ? Si c’est le cas, par­lez-en à Dieu.