Dépendre de Dieu 

La présence de l’E­sprit de Dieu en vous ne garan­tit pas que sa puis­sance s’exprime dans votre vie. Elle est disponible, mais il faut l’activer. Jésus com­pare la vie spir­ituelle à une vigne. Il dit : « Je suis le cep ; vous, les sar­ments. Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beau­coup de fruit, car sans moi, vous ne pou­vez rien faire » (v.5). Le sar­ment dépend entière­ment du cep pour pro­duire des fruits. Faire pouss­er des fruits est un proces­sus intérieur. Imag­inez quelqu’un qui accroche des pommes sur les branch­es d’un arbre mort et déclare : « Regarde cet arbre fruiti­er », vous dites prob­a­ble­ment : « C’est toi qui les as accrochées ». Il en va de même lorsqu’un chré­tien dit : « Je vais accrocher des fruits dans ma vie : un peu de patience, un peu de bon­té, un soupçon de maîtrise de soi. Je m’en occupe tout seul ». Impos­si­ble ! Seul le fruit de l’E­sprit compte, non les efforts de la chair. Jésus dit : « Celui qui demeure en moi, comme moi en lui, porte beau­coup de fruit » Com­ment savoir si l’on demeure en Christ ? Exam­inez votre vie de prière. Vos prières témoignent de votre dépen­dance à l’é­gard de Dieu. Pour quoi priez-vous ? Pour ce pour quoi vous comptez sur Dieu. La Bible dit : « Priez sans cesse » (1Th 5.17). Priez pour vos déci­sions à pren­dre, vos besoins, vos ten­ta­tions, vos intérêts, vos pro­jets, votre emploi du temps, vos prob­lèmes, vos achats. Priez pour tout ! C’est ce que sig­ni­fie « demeur­er » : être con­scient que Dieu est tou­jours avec vous et pra­ti­quer cette communion.