Une des premières choses que Jésus a faites après sa résurrection est de trouver les disciples à qui il avait tellement manqué. « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient fermées, par la crainte qu’ils avaient des Juifs ; Jésus vint, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! Quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : Que la paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (v.19–21). Parmi eux se trouvait Pierre, qui avait marché sur l’eau, dont les mains avaient distribué la nourriture miraculeuse à cinq mille personnes, qui avait vu Élie et Moïse se tenir près de Jésus sur la montagne de la Transfiguration. Ce grand, fort et brave Pierre qui a su dire : « Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point » (Mt 26.35). Et il n’était pas le seul. « Et tous les disciples dirent de même ». Pourtant il est écrit : « Alors tous l’abandonnèrent et prirent la fuite » (Mr 14.50). Jean, André, Jacques, tous ces Saints qui figurent sur les vitraux des églises du monde entier, ont abandonné Jésus quand il avait le plus besoin d’eux. Malgré cela, il ne le leur a jamais reproché après sa résurrection. Au contraire : « Il leur montra ses mains et son côté » (Jn 20.20). Pourquoi ? Pour leur faire savoir qu’il les aimait en dépit de leurs erreurs. Plutôt que de les désavouer, il a dit : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (v.21), et aujourd’hui il vous dit la même chose !