Que signifie pour vous « bien vivre » ? Pour Jean-Jacques Rousseau, le bonheur c’est « un bon compte en banque, un bon cuisinier et une bonne digestion. » Certains diraient que le bien vivre est physique : rien de mieux qu’un long moment dans un jacuzzi, un massage et un verre au bar. D’autres diraient que le bien vivre est matériel. Il suffirait d’une villa, d’une voiture de luxe et de l’argent en banque pour avoir une belle vie. Mais le bonheur ne consiste pas à se sentir bien, ou à avoir des biens. Il s’agit d’être bon et de faire le bien. Il faut une horloge pour indiquer l’heure et une règle pour mesurer une distance, ainsi il faut une norme universelle pour quantifier la bonté. Et nous en avons une : Dieu ! La Bible dit : « L’Éternel est bon et droit : c’est pourquoi il montre aux pécheurs le chemin ». Sans un modèle de bonté accepté par tous, on se retrouve dans le flou, à la merci de l’opinion de chacun. Hitler pensait que l’extermination des Juifs était une « bonne chose ». Les kamikazes s’imaginent qu’ils ont raison de se faire sauter en tuant des innocents. Il ne suffit pas de dire : « C’est mal ». Un dictateur ou un terroriste vont répondre : « Ce n’est que votre opinion » En anglais, le mot « good » [bon] vient du mot « God » [Dieu]. Il signifie littéralement : « être comme Dieu ». Le mot « adieu » est un raccourci de « Je te recommande à Dieu ». Ainsi, la norme universelle de la bonté ne peut être que celle admise par Dieu qui est universellement bon. Pensez‑y !