Si l’on vous blesse, il est difficile de résister à l’instinct de vengeance, surtout lorsque vous avez l’occasion de régler vos comptes encouragé(e) par vos amis qui vous disent : « Ce n’est que justice. » Avant de décider, relisez 1 Samuel 24. Le roi Saül, rongé par la jalousie, tente par tous les moyens d’abattre David son successeur choisi par Dieu. Il rassemble trois mille soldats pour partir à sa recherche et le tuer. Pris d’une envie pressante, Saül s’arrête et entre dans une grande caverne où se cachent David et ses hommes. Ces derniers interpellent leur chef : « C’est le bon moment de le tuer et de t’emparer du trône. » Mais David se contente de couper un pan du manteau de Saül pour ensuite lui montrer et prouver qu’il a épargné sa vie. Ses compagnons considéraient probablement sa stratégie comme ridicule, mais David avait une autre référence : la Parole de Dieu ! Plus tard, il dira à Abichaï : « Ne le fais pas périr ! En effet qui pourrait en toute innocence porter la main sur le messie de l’Éternel ? » (1S 26.9). Dieu n’a pas changé d’avis. La Bible dit de ne pas se venger. C’est l’affaire de Dieu, ne vous en mêlez pas ! (voir Ro 12.17–21) Alors que faire ? Être prêt à agir à l’opposé de ses instincts ! Paul dit : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire […] Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien » (Ro 12.20–21). Votre ennemi en sera-t-il changé ? Possible. En tous cas, c’est votre changement d’attitude que Dieu va bénir.