Désir­er que les autres se sen­tent aimés et val­orisés est une car­ac­téris­tique du dis­ci­ple. L’accueil des nou­veaux dans l’Église prim­i­tive était très impor­tant, et aujourd’hui, il l’est tout autant. Les cou­tumes changent, mais sa Parole ne change pas. Jésus a dit : « Qui vous reçoit me reçoit » (Mt 10.40). En tant que dis­ci­ple de Christ, votre respon­s­abil­ité con­siste à don­ner aux nou­veaux arrivants le sen­ti­ment qu’ils sont vos « frères dans la foi » (Ga 6.10, BFC). Les ami­tiés, dans une Église, peu­vent créer des clans et, tout en souri­ant et en par­lant aux nou­veaux, des chré­tiens peu­vent pass­er la plus grande par­tie de leur temps avec seule­ment les gens qu’ils con­nais­sent. La plu­part d’entre nous sommes sat­is­faits de notre petit cer­cle d’amis, c’est pourquoi nous devons tout faire pour y inclure d’autres chré­tiens. Les gens vien­nent à l’église pour être accep­tés et aimés, et s’ils ne le sont pas dans les pre­mières semaines, ils iront ailleurs. C’est pourquoi, déployez votre « radar » spir­ituel vers ceux qui ne sont pas encore des habitués et tout à fait à l’aise. Beau­coup de chré­tiens ont déjà vécu une expéri­ence déce­vante dans une église, et c’est pour cette rai­son que les nou­veaux ont besoin d’une atten­tion par­ti­c­ulière. La Bible dit : « Portez les fardeaux les uns des autres » (Ga 6.2). Une empathie et une atten­tion authen­tiques attireront les gens, et leurs pre­mières impres­sions comptent énor­mé­ment. L’église devrait être un lieu où l’amour pour les blessés de la vie est vis­i­ble dès qu’ils fran­chissent le seuil. Sou­venez-vous d’une chose : Dieu ne conçoit pas la com­mu­nion frater­nelle dans la seule per­spec­tive de l’aide à ceux qui en ont besoin, il s’en sert aus­si pour nous faire progresser.