Bar­bara John­son était à bout, en retard, sans place assise dans le bus et très abattue, quand une voix enjouée, à l’a­vant du véhicule, s’é­tait exclamée : « Belle journée, n’est-ce pas ? » Elle ne voy­ait pas qui par­lait, mais elle l’é­coutait atten­tive­ment com­menter le mag­nifique paysage : l’église, le parc, le cimetière, … Sa gai­eté s’était ensuite com­mu­niquée aux autres pas­sagers. En sor­tant du bus, l’écrivain avait aperçu ce voyageur et décou­vert un homme ordi­naire, por­tant des lunettes noires et une canne blanche ! Paul a dit : « En toute cir­con­stance, ren­dez grâces ; car telle est à votre égard la volon­té de Dieu ». Nous ne remer­cions pas Dieu pour les épreuves, mais dans l’épreuve. La grat­i­tude agit comme un boomerang : elle bénit le béné­fi­ci­aire et fait demi-tour pour bénir à son tour l’envoyeur. Un spé­cial­iste de la Bible a dit : « Quelle que soit la crise que vous tra­versez, avant qu’elle n’arrive, Dieu s’est assuré que vous pour­rez la sup­port­er ; d’autres per­son­nes ont con­nu la même épreuve et ont été vic­to­rieuses. Dans chaque épreuve, “Dieu […] ne per­me­t­tra pas que vous soyez ten­té au-delà de vos forces” (1Co 10.13). Les épreuves et le moyen d’en sor­tir sont insé­para­bles, mais le dia­ble fait tout pour que vous l’ignoriez, et c’est pourquoi à chaque épreuve, il vous dit qu’il n’y a pas de solu­tion. J’ai appris depuis longtemps que chaque fois qu’il insiste pour me désta­bilis­er, c’est le signe que la solu­tion n’est pas loin ! Nous devons faire ce que Dieu nous dit : “ne vous affligez pas, car la joie de l’Éter­nel est votre force” (Né 8.10). Avec sa joie, il vous donne sa force pour con­tin­uer votre route ».