Notre manière de réa­gir aux cir­con­stances de la vie en dit long sur qui nous sommes. Tout le monde mord la pous­sière un jour ou l’autre. Ce qui compte alors, c’est notre rapid­ité à nous relever. Ver­la Gill­mor a dit : « L’échec nous donne des leçons que l’on n’apprendrait pas autrement. Traitez-le comme un vis­i­teur venu vous annon­cer une mau­vaise nou­velle, mais ne le lais­sez pas s’installer en vous. Sou­venez-vous que tous les échecs n’ont pas la même impor­tance. Lorsqu’une jeune fille ter­mine pre­mière dauphine d’un con­cours de beauté, cer­tains dis­ent qu’elle a échoué. Mais une autre paierait cher pour être con­sid­érée la deux­ième plus séduisante can­di­date de ce con­cours. C’est une ques­tion de point de vue. Apprenez à rel­a­tivis­er vos échecs. Un jour, j’ai obtenu une mau­vaise note à l’université. C’est peut-être ridicule, mais c’é­tait dans ma tête aus­si gênant qu’un cail­lou dans ma chaus­sure. Pourquoi cette fix­a­tion alors que, ce trimestre-là, j’avais réus­si dans toutes les autres dis­ci­plines, assuré un job d’étudiant, passé six semaines à la clin­ique avec une mononu­cléose et m’é­tais fiancée ? Lorsque j’ai fini par plac­er cette mau­vaise note dans son con­texte, mon sen­ti­ment d’échec a per­du toute sa force. L’échec nous apprend aus­si à rel­a­tivis­er. Par ailleurs, une de mes amies a été licen­ciée. Cet événe­ment l’a totale­ment prise de court, car elle avait tou­jours été par­faite­ment com­pé­tente dans son tra­vail. Elle racon­te : “J’avais ten­dance à être arro­gante, et con­fortée par ma réus­site pro­fes­sion­nelle je per­sis­tais dans cette voie. Quand j’ai per­du mon emploi, j’ai été humil­iée. Quand on est orgueilleux, on n’a pas droit à l’erreur. C’était un lourd fardeau que je ne porte plus, et je me sens beau­coup plus légère sans cette oblig­a­tion de perfection !” »